Sillage tome 7

Voici ma chronique du septième tome de la série Sillage. Il manque à ma série de chroniques le tome 6 car il n'était pas disponible à l'endroit où j'ai lu les autres...
Résumé :
Le général Rib'Wund, ami de Nävis, impliqué dans un scandale de trafic de planètes, a été enfermé dans la prisonef de haute sécurité de Sillage. Il en sait beaucoup sur ce scandale, bien trop en fait pour que certaines personnes haut placées se satisfassent de son emprisonnement : voilà qu'à la faveur d'une mutinerie des prisonniers, trois tueurs eux aussi retenus dans la prisonef entrent dans sa cellule. Le marché pour eux est simple : s'il meurt, ils recevront de l'aide pour s'évader... Le général est un soldat d'élite, mais il aura fort à faire face aux trois professionnels qui doivent le tuer. Nävis, qui ne souhaite pas le laisser tomber, va venir à la rescousse - mais pour ça, il va falloir qu'elle traverse une prisonef à feu et à sang car la mutinerie est l'occasion pour deux bandes rivales de régler leurs comptes...
La cruauté de l'univers carcéral est fort bien rendue dans cet épisode où l'action se déroule à cent à l'heure. Dans de nombreuses cases, on découvre la richesse du scénario et tous les talents du graphiste. Les extraterrestres apparaissant ici disposent souvent de particularités biologiques utilisables comme des armes, des particularités ici létales. Nävis, pour sauver son ami, va manquer en faire les frais. Son ennemi, à nouveau, est la corruption qui semble consubstantielle à Sillage : à celle des dirigeants politiques répond celle des prisonniers qui, à travers leurs gangs, ne font rien de moins que singer la première.

Au détour de cette histoire déjà bien remplie, le scénario parvient en outre à faire passer un indice à Nävis quant à ses frères de race. Le "grand schéma" tourne en arrière-plan - même s'il n'est pas ici le ressort principal de l'intrigue. Une fois de plus, le sort va empêcher Nävis d'en apprendre autant qu'elle voudrait. On espère que la jeune femme, râleuse et pourtant si attachante, va finir par trouver les siens.

Dernier détail : le sujet, bien que sérieux, est traité avec une légèreté appréciable et même, par moments, de l'humour. L'ensemble contribue à faire de cet album un excellent divertissement.

(Article planifié le 21 Septembre.)

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