Les Technopères tome 8

Dernier épisode de la série de space-opera cyberpunk Les Technopères. C'est la première fois que je fais une chronique de toute une série en quelques jours, et je ferai donc une critique globale de la série en conclusion.
Résumé :
Le vaisseau dirigé par Albino se pose sur la planète promise. Première surprise : le suprême technopère, un être virtuel, se voit refuser l'accès au sol de la planète par une force mystérieuse. Sa famille et ses disciples devront se débrouiller seuls. Deuxième surprise : une étrange pyramide se révèle abriter un géant très agressif que les nouveaux arrivants auront beaucoup de mal à maîtriser... Leur nouveau monde possède bien des périls inconnus, et Gofh, compagnon d'Onyx tout juste ressuscité par Albino, pourrait bien poser lui-même certains problèmes...
La difficulté, dans une série d'envergure, c'est encore de conclure. Ici, l'essentiel de l'action avait pris fin à l'épisode précédent et il était donc naturel de se demander ce que les auteurs, au juste, avaient à raconter dans un dernier épisode. Une option aurait pu être de laisser l'histoire ouverte et c'est un peu ce que l'on voit... mais tout à la fin de l'album. Ce qui amène donc à la question suivante : à quoi sert l'histoire qui nous est racontée dans ce huitième album ?

La réponse que je vais faire est très simple car elle tient en deux mots : à rien.

Cela peut paraître cruel, expéditif ou ce que vous aurez envie de dire, mais rien de neuf n'est apporté dans cet album. Les concepts de la série ne sont pas réexploités. La planète où l'expédition d'Albino débarque est à peine explorée. Il s'agit en fait d'une longue introduction, étirée sur tout le volume d'un album entier. De la nouvelle société promise par Albino à sa famille et à ses disciples, on ne voit rien, on ne sait rien, sinon qu'elle promet d'être sans machines. La bonne blague. Conclure un space-opera cyberpunk par un trip de baba-cool, il fallait oser... Quitte à m'en sortir avec une morale du type "il faut cultiver son jardin", j'aime autant relire Candide. Quoi de plus triste qu'une histoire qui partait bien et qui se termine d'une façon si plate ?

Enorme déception que cette série, même si elle contient de fort bons albums.

Commentaires

Guillmot a dit…
Cet album est comme le H de Hawaï ^_^